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Conna&icirc;tre toutes les spécificités de la prostate.

Tout savoir sur la prostate

La prostate est une glande qui fait partie du système génital masculin. Habituellement, la prostate pèse environ 20 grammes et a plus ou moins la taille d’une petite prune.
Aux alentours de 50-55 ans, il est recommandé d’effectuer régulièrement des contrôles de dépistage pour vérifier son état. En effet, des pathologies comme l’hypertrophie benigne de la prostate ou encore le cancer de la prostate peuvent venir à se déclarer.

Fonctions et anatomie de la prostate

La prostate est située sous la vessie, entre le pubis et le rectum. Elle entoure l’urètre, le canal qui transporte l’urine contenue dans la vessie, vers l’extérieur.  Elle est constituée de tissu conjonctif, de fibres musculaires, de vaisseaux sanguins, de terminaisons nerveuses et de formations glandulaires.
La prostate a pour principale fonction de produire des sécrétions, notamment le liquide prostatique.

Ce liquide entre dans la composition du sperme (20 à 30 %), en se mélangeant aux spermatozoïdes provenant des testicules. Le liquide prostatique n’est pas une condition obligatoire pour féconder cependant, il l’impacte fortement, en favorisant le volume du sperme émis. Il facilite également la pénétration des spermatozoïdes à travers le col utérin. Le sperme ainsi formé est ensuite expulsé par l’urètre. Les sécrétions de la prostate n’ont par contre aucune incidence sur la sexualité de l’homme.

Les maladies de la prostate

Les maladies de la prostate concernent deux affections : l’hypertrophie benigne de la prostate, qui est très répandue, et le cancer de la prostate, beaucoup plus rare.

  •   L’Hypertrophie Benigne de la Prostate (HBP)

L’hypertrophie benigne de la prostate est une pathologie :

-          non-cancéreuse

-          d’évolution lente

-          qui débute progressivement chez l’adulte à partir de 30 ans. Elle s’exprime en général qu’à partir de 40 ans, et sa fréquence augmente avec l’âge (plus de 50 % des hommes de plus de 70 ans sont touchés.)

Il s’agit d’une multiplication benigne des tissus de la prostate qui engendre une augmentation de son volume. L’HBP est la conséquence de l’hypertrophie progressive des structures glandulaire composant la prostate, dans la partie entourant l’urètre. Une fois que l’adénome de la prostate est constitué, il se présente sous la forme d’une tumeur  non-cancéreuse autour de l’urètre.

À partir d’une certaine taille, l’hypertrophie entraîne un ensemble de symptômes se regroupant sous forme de troubles urinaires (retenue/évacuation urinaire) :

-          Miction accrue

-          Envie d’uriner impérieuse

-          Nycturie (émission d’urine pendant la nuit)

-          Jet d’urine plus faible

-          Ralentissement de la miction

-          Débit de miction fluctuant

-          Vessie non entièrement vidée ou laissant cette sensation

Il n’y a pas d’examen biologique ou radiologique de dépistage de l’HBP. Son diagnostic repose principalement sur un examen clinique réalisé par le médecin. Cet examen a pour but de :

-          Identifier et caractériser des troubles urinaires via un interrogatoire

-          Mettre en évidence l’augmentation du volume de la prostate par réalisation d’un toucher rectal

Pour orienter l’indication d’un traitement, des examens complémentaires peuvent être réalisés :

-          Une échographie, qui permet de visualiser la vessie ainsi que la prostate, et de mesurer celle-ci

-          Une prise de sang, qui sert à évaluer la fonction rénale, et le dosage du taux de PSA (Antigène Prostatique Spécifique) qui peut être augmenté en cas d’HBP, voir dépister un éventuel cancer de la prostate associé

Les complications sont surtout liées au risque de rétention d’urine dans la vessie (suite à une infection urinaire, inflammation subite de l’HBP, excès alimentaire...etc).
Si la rétention d’urine est aiguë, l’épisode est alors très douloureux se traduisant par une impossibilité brutale et totale d’uriner. Ce cas de figure est une urgence qui nécessite une prise en charge médicale d’urgence. L’acte consiste à évacuer les urines au plus vite par le biais d’une sonde urinaire.
Les autres conséquences de rétention d’urine dans la vessie peuvent aussi générer des infections urinaires, calcul vésical, fuites urinaires, atteinte rénale.
Lorsqu’il n’y a pas de symptômes encore déclarés ou que la gène est légère, une simple surveillance annuelle est recommandée. Par contre, en présence de symptômes et/ou complications, un traitement est alors envisagé.
La solution médicale est simple et le plus souvent bien tolérée. Le médecin peut prescrire 3 types de traitements à ses patients :

-          La phytothérapie : c’est la médecine therapeutique (extraits de plantes) la plus ancienne dont l’emploi donne un bon degré de satisfaction et de soulagement, la journée et la nuit. Ce traitement nécessite d’être patient, car les premiers effets se remarquent au bout d’une semaine environ. L’avantage est qu’il n’y a pas d’effets secondaires, ni contre indication.

-          Les alpha bloquants : ils sont efficaces dès la première prise. Ils servent au traitement de la rétention aiguë d’urines.

-          Les inhibiteurs de la 5 alpha réductase : ils agissent pour obtenir une involution de la glande. Cependant, ils entraînent des effets secondaires comme la perte de virilité ou encore une diminution de l’éjaculat.

Enfin, les traitements chirurgicaux ont des indications bien particulières : les complications éventuelles de l’HBP, et d’autres dues à un échec de traitement ou choix personnel.
Le principal inconvénient de la chirurgie est l’éjaculation rétrograde (le sperme est évacué par la vessie et lieu de la verge). Les capacités sexuelles sont peu altérées, par contre, la fertilité s’en trouve fortement diminuée.

  •    Le Cancer de la Prostate

Le cancer de la prostate se développe à partir des cellules prostatiques. Le processus de croissance de ces cellules peut s’altérer et aboutir à la formation d’une tumeur. La tumeur peut être « benigne » et donc sans gravité pour la santé, soit « maligne », et on l’appelle donc alors cancer.

La ou les causes du cancer de la prostate ne sont pas encore connue. Les hormones mâles (testostérone) jouent un rôle dans son apparition. Comme pour tous types de cancers, il existe plusieurs facteurs de risque favorisant l’apparition de la maladie :

-          L’âge : le cancer de la prostate est détecté en général à partir de 65 ans. L’âge moyen d’apparition est 73 ans.

-          Les antécédents familiaux : le risque de développer un cancer de la prostate est deux à cinq fois plus important si le père ou frère(s) en a eu un.

-          L’alimentation : la recherche scientifique a prouvé par une etude que le mode de vie et plus spécifiquement l’alimentation, détient un rôle déterminant dans la survenue du cancer de la prostate. Les habitudes alimentaires riches en graisses animales ont tendance à le favoriser, celles riches en grains, féculents et fibres à en diminuer la prévalence, voir même à faire de la prévention. L’excès de poids lié à une mauvaise alimentation représente également un facteur de risque.

-          Le tabac : les fumeurs et ex fumeurs ont deux fois plus de risques de souffrir d’une récurrence du cancer de la prostate.

Le cancer de la prostate a une évolution lente (environ sur 10 ans), certains hommes décèdent sans même savoir qu’ils en étaient atteints et sans que cela soit la cause de leur décès.
Le pronostic vital de cette maladie s’est considérablement amélioré, deux tiers des patients atteints pourront être guéris.

Le dépistage du cancer de la prostate se fait par toucher rectal, qui permet de déceler une modification de volume, forme et consistance de la glande.

Le dosage du PSA est le second outil de dépistage du cancer de la prostate, il signifie « Antigène Spécifique de la Prostate ». Un des rôles du PSA est de contribuer à maintenir le sperme à l’état liquide. Plus le chiffre du PSA est élevé, plus le risque de présence de cellules cancéreuses dans la prostate augmente. Cependant, le dosage du PSA n’est pas spécifique du cancer de la prostate, mais marque la présence d’une anomalie sur la zone de la prostate.
C’est le dosage du PSA associé à celui du toucher rectal qui amène à réaliser le diagnostic de cancer de la prostate.
Le traitement chirurgical n’est pas systématique, et lorsqu’il est choisi, il va dépendre des caractéristiques de la maladie (son stade, sa vitesse de croissance) ainsi que des caractéristiques du patient (état général).

-          La prostatectomie : elle consiste à l’ablation chirurgicale de la prostate et des vésicules séminales. L’opération est réalisée sous anesthésie générale, par un chirurgien urologue, à l’hôpital, en chu ou même cliniques spécialisées. Elle permet de guérir un cancer de la prostate localisé, c’est une technique parfaitement maîtrisée et qui bénéficie de plus de 20 ans de recul sur sa pratique. Fréquente juste après l’opération, l’impuissance s’améliore en général jusqu’à 18 mois après l’intervention.

-          La radiothérapie : elle permet de détruire les cellules cancéreuses par le biais d’un rayonnement à haute énergie. Elle peut être proposée en soins localisés (confiné à la glande) et/ou sur des métastases douloureuses. Elle a pour avantage d’éviter une anesthésie générale ainsi qu‘une chirurgie avec les complications que cela peut engendrer. Les inconvénients sur la santé sont mineurs et ne durent pas : irritation cutanée, diarrhée, fatigue. Une impuissance peut apparaître dans les 2 ans qui suivent le traitement par radiothérapie.

Hygiène de vie et prostate

Outre les facteurs associés à l'âge et à la génétique, les facteurs externes et l'hygiène de vie comme l'alimentation peuvent représenter des facteurs de prévention ou de risque du cancer de la prostate.

  • L'alimentation

Les aliments à privilégier :

 Les graines de citrouille
L’organisation mondiale de la santé reconnait l’usage médical des graines de citrouille pour soulager les symptômes de la vessie irritable et les troubles de la miction associés à l’hypertrophie bégnine de la prostate.

Aliments les plus riches en polyphénols :
Anti oxydant, protection cellulaire

The, café, vanille, cerise, myrtille, agrumes, prunes, céréale complètes, vin, graine de soja, orge, riz brun, blé entier, graine de li, poire, pomme, raisins, baies rouges, oignon, chou frisé, poireau, brocoli, myrtille, tomate, persil, céleri, abricot, chocolat , raisin rouge, cacahuète, ail, asperge.

Aliments les plus riches en lycopène :
Anti oxydant, protection cellulaire

Tomate, sauce tomate, pastèque, pamplemousse, goyave, papaye, orange sanguine, abricot, melon d’eau.

Aliments les plus riches en sélénium :
Contribue à une spermatogénèse normale, protection cellulaire.

Lotte, thon, homard, merlu, noix du Brésil, maquereau, jaune d’œuf, lapin, moules.

Aliments riches en Vitamine A (Rétinol et Beta carotène) :
Anti oxydant, lutte contre le vieillissement cellulaire
Les aliments riches en rétinol : Abats (foie), poissons gras, viandes, œufs, fromages, beurre. (Attention : certains de ces aliments, notamment le beurre, la viande rouge et les fromages, ne doivent pas être consommés en excès car ils sont également riches en graisses saturées).

Les aliments riches en beta carotène : Carotte, potimarron, poivron rouge, tomate, céleri, fenouil, laitue, mangue, melon, abricot, papaye, kaki, rutabaga, panais, graines de moutarde.

Aliments riches en Oméga 3 :
Anti inflammatoire, protection cellulaire
Huiles végétales (colza, noix..), poissons gras (saumon, maquereau, sardine..), fruits oléagineux (noisette, noix, amandes…).

Aliments riches en Vitamine E :
Protection cellulaire, lutte contre le vieillissement cellulaire. Antioxydants, puissant protecteur vasculaire.
Huiles végétales (germe de blé, colza, olive), margarine au tournesol, noix, noisettes, abricot sec, avocat.

Aliments riches en Vitamine C :
Protection cellulaire
Cassis, persil frais, poivron rouge cru, poivron vert cru, fruits rouges frais, kiwi, chou fleur,  chou rouge cru, orange pressée.

Les aliments à limiter (à ne pas consommer en excès):

Attention, nous ne conseillons pas de supprimer ces aliments, seulement de surveiller leurs quantités et fréquences de consommation.

Aliments riches en Graisses Saturées:

 En excès, ils représentent un facteur de risque agressif pour la prostate.

Beurre, charcuterie, viande rouge, crème fraîche, saindoux, fromages, fritures, plats industriels.

Phytothérapie et prostate

Extrait de pépins de courge
Participe au maintien du confort urinaire (fréquence, débit, puissance).
Indiqué pour traiter les troubles de la miction associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate et les irritations de la vessie.

Il est recommandé pour son rôle de stimulant cérébral et musculaire.

Extraits de fruit de palmier nain
Son rôle principal est d’aider au traitement bégnine de la prostate.

Il agit directement sur l’inflammation de la prostate et soulage les symptômes urinaires liés à l’hypertrophie de la prostate.

Canneberge
Aide à aide à purifier et assainir la vessie.  
Apporte également une protection contre les bactéries résistantes aux antibiotiques.

 Ortie
Réputée en urologie depuis longtemps pour sa richesse en antioxydants comme les phytostérols, la scopoletine, les tanins. Plus de 20 études cliniques ont démontré que seule ou combinée à d’autres actifs, elle améliore visiblement les symptômes d’hypertrophie de la prostate.

Elle agit principalement sur les problèmes de mictions.  

Poudre de santal blanc
Propriétés anti inflammatoire, anti infectieuse urinaire.
Ses bienfaits ont un impact sur la sphère urinaire et notamment la prostate.